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- Le sur-risque masculin
L’importance du nombre de kilomètres que les hommes parcourent comme conducteurs, c’est à dire leur exposition au risque, ne suffit pas à expliquer leur sur représentation dans la sinistralité routière.
Pour en savoir plus : la sur-représentation des hommes
Victimes hommes/femmes en 2011
La sur-représentation des hommes est une constante en matière de sinistralité routière. Elle augmente avec la gravité des victimes. En 2011, les victimes graves étaient, avec 76.3% des tués et 68% des blessés hospitalisés très majoritairement des hommes.
Victimes graves hommes/femmes chez les 18-24 ans en 2011
Cette sur-représentation masculine est encore plus marquée chez les 18-24 ans, notamment pour les victimes graves (tués +blessés hospitalisés)
Personnes tuées de 18-24 ans selon la place occupée en 2011
Parmi les 586 personnes de 18-24 ans conductrices décédées, 513 étaient des hommes et 73 étaient des femmes. Pour l’ensemble des victimes graves de 18 à 24 ans, on dénombre en 2011, 3905 conducteurs pour 905 passagers masculins, et 906 conductrices pour 653 passagères. L’homme apparaît le plus souvent à la fois victime, mais aussi à l’initiative de l’accident grave
Mortalité par usager selon le sexe chez les 18-24 ans en 2011.
La sur-mortalité masculine perdure quel que soit le mode de déplacement.
Bibliographie en ligne :
En vidéo :